Trans'Oise
Mise jour le 16/04/2015
Dans le cadre de la mise en œuvre de son Agenda 21, le Département de l’Oise a adopté, le 22 juin 2006, le principe de réalisation d’une voie de circulation douce, longue de 240 kilomètres, traversant le département de l’Oise d’Est en Ouest et du Nord au Sud, appelée Trans’Oise.
Le projet Trans’Oise a pour objectifs de :
- créer une voie de circulation douce respectueuse de l’environnement encourageant l’utilisation des modes de déplacement alternatif au « tout automobile » et valoriser le patrimoine isarien,
- dynamiser le secteur touristique en incitant à la création ou au développement des lieux d’hébergements, de restauration, de valorisation de l’artisanat isarien…,
- constituer un outil de solidarité au service des citoyens au travers du Programme départemental d’insertion.
Aménagement essentiellement réalisé en site propre et réservé à la circulation non motorisée, la Trans’Oise est destinée aux piétons, aux cyclistes, aux rollers et aux personnes à mobilité réduite.
Elle répond à des besoins de déplacements touristiques, de loisirs ou utilitaires.
La Trans’Oise est réalisée en partenariat avec les autres Collectivités territoriales (Région, intercommunalités et communes).
L’axe Londres/Paris, passant par l’Oise, comprend le tracé de la Trans’Oise entre Gournay/Beauvais/Clermont/Pont-Ste-Maxence/Creil et Boran-sur-Oise.
La Trans’Oise s’intègre également à l’axe européen Eurovélo 3 (V3) Paris/Moscou, dont le projet de fuseau traverse le département le long de la vallée de l’Oise.
Présentation
Ce schéma constitue un outil d’organisation des itinéraires de circulation douce sur le département de l’Oise. Il vise à assurer un maillage cohérent des itinéraires de circulation douce.
Elaboré en concertation avec tous les acteurs concernés (collectivités, associations d’usagers, institutions publiques…), ce schéma a été adopté par l’Assemblée départementale en décembre 2010.
Une voie de circulation douce est une voie, terrestre ou fluviale, réservée à tous les modes de déplacement non-motorisé.
Elle est destinée « sur terre », aux piétons, aux cyclistes, aux rollers, aux personnes à mobilité réduite, aux cavaliers et « sur l’eau », aux canoë-kayak ou encore aux bateaux de plaisance.
Ces voies douces répondent à une logique de déplacements utilitaires (trajet domicile-travail, commerces…), touristiques et de loisirs.
La Trans’Oise, projet porté par le Conseil départemental depuis 2006, est non seulement un exemple de voie de circulation douce mais elle constitue également la « colonne vertébrale » de l’ensemble des voies de circulation douce du département.
Contexte
Dans le cadre de la mise en œuvre de son Agenda21 départemental, le Conseil départemental s’est engagé dans une politique de développement des voies de circulation douce.
Soucieux de préserver l’environnement et d’améliorer la qualité de vie des Isariens, le Département a décidé d’engager l’étude d’un Schéma départemental des circulations douces pour coordonner les initiatives et projets locaux dans ce domaine.